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Le cyclisme fait partie des sports à risques, et l'âge moyen des adhérents du club nous classe dans les catégories les plus à risques, avec parfois plusieurs comorbidités.

Les lésions provenant surtout des chutes, en reprenant une liste sur un journal de grande diffusion, sont principalement recensés dans ces grandes catégories : 

• les traumatismes crâniens qui peuvent être évités par le port du casque (qui n’empêchent pas les blessures de la face)
• les fractures du poignet, de la main et surtout du scaphoïde qui est un os du poignet
• les fractures de la clavicule et des luxations acromio claviculaires c'est-à-dire de l’articulation entre l’omoplate et la clavicule.
• Les fractures du col du fémur sont plus rares et dues à des chutes sur les cotés, en particulier avec les pieds bloqués sur les pédales sont plus rares .

• Les contusions et de plaies cutanées fréquentes . Elles peuvent être évitées si l’on ne se protège pas des mains avec des gants; il est nécessaire de désinfecter ces plaies en prenant soin d’enlever les éventuels corps étrangers comme les graviers qui auraient pu s’y placer.

En cas d'accident ou de chute, tout cycliste peut se retrouver parfois dans l'incapacité de parler (malaise), ou d'être cohérent dans ses propos, avec des douleurs qui parasitent le langage. On peut en outre se retrouver dans un endroit très isolé, ce qui n'arrange pas les choses. C'est pourquoi, au-delà du précieux portable que nous emportons avec nous, je me permets de vous recommander trois choses :

1- Un bracelet d'identification :

Porté au poignet, il permet d'y graver quelques données essentielles (à vous de les choisir), comme par exemple : nom et prénom, adresse, tél. personne à contacter, groupe sanguin, principales pathologies, principaux médicaments, numéro de DMP (voir en fin de l'article la signification de l'abréviation). Si on prend en compte le profil des personnes atteintes de troubles cardiaques (autre exemple : les embolies pulmonaires), ces dernières sont soumis en général à la prise d'anticoagulants. Cette catégorie pharmaceutique a la particularité de fluidifier le sang. Donc, en cas de plaie plus ou moins importante, c'est utile pour les pompiers ou les services d'urgence de connaître cette information, surtout si vous devez subir une intervention chirurgicale. Les allergies sont aussi parfois utiles à signaler.

Je vous joins un lien vers un des fournisseurs de ce type de bracelet : https://www.data-vitae.com/fr/

2 - Un document papier plus complet qui remplit le même objectif :

Lien Internet : https://safe.doctisia.com/

C'est un fichier à télécharger au format pdf que vous pouvez remplir, soit avec un ordinateur, votre smartphone, voire à la main. Il contient plusieurs historiques que vous devez remplir : maladies, médicaments en cours, allergies, chirurgies, etc.

3 - Une trousse de secours :

Vous pouvez en trouver soit chez votre pharmacien, soit dans les grandes surfaces, soit sur Internet.

Conseil : les pansements qui sont compris dans ces trousses, ne conviennent pas forcément par leur petites tailles, à des lésions plus importantes. Je vous recommande d'en acquérir plus grands chez votre pharmacien, et semblables à ceux que l'on trouve dans les hôpitaux.

Vous pouvez aussi y adjoindre un ou deux comprimés d'aspirine 1000 g, un ou deux comprimés antidiarrhéiques, un antidouleur de type Tramadol (classé dans la catégorie 2 des opioïdes - demander à votre médecin par prudence, à réserver aux très fortes douleurs).  

Tout ceci doit être emporté sur vous. Je suis conscient que placer une trousse de secours dans les maillots, est chose quasi-impossible. C'est pourquoi, partir avec un mini sac à dos léger, peut être une solution. Voire un camelback (contenant entre 1 et 3 litres d'eau), ce qui vous évite de prendre un bidon. Vous pouvez y loger aussi votre nécessaire de réparation, papiers, monnaie, vêtement de pluie. Je vous conseille aussi une couverture de survie (cas d'une chute l'hiver dans un endroit très isolé, en zone blanche pour l'accès téléphonie). Cette couverture pliée ne prends presque pas de place.

D'autres dispositifs sont aussi utiles en matière de sécurité :

• Acquisition + abonnement d'un tracker : ce type de dispositif ne tient pas beaucoup de  place dans un maillot. Votre conjoint, ou la personne de confiance peut ainsi être alertée par SMS, message, de vos  arrêts, et peut suivre votre parcours sur une carte, avec les coordonnées GPS. Exemples de fournisseurs : Trackimo    -  https://www.trackimo-geolocalisation.com/fr/   ou Invoxia (plus précis et moins onéreux) https://www.invoxia.com/fr/gps-tracker?gclid=Cj0KCQiA7YyCBhD_ARIsALkj54q5YM2oco318zUIn0s3n1n7N4Pkai712NaWg58Y0wGo10m6natuIZ8aAlAjEALw_wcB sur Amazon

• Fonctions sur certains GPS : par exemple, sur les Garmin des gammes 530, 830, 1030, une fonction en cas de chute, permet d'envoyer des messages d'alerte à une liste de 3 personnes que vous choisissez, avec ici aussi vos coordonnées GPS.
• II est aussi utile de laisser votre parcours avant de partir à votre conjoint. Soit littéralement, soit l'écran cartographié sur les logiciels qui le pratiquent. Exemple : Garmin connect, Strava, Bryton.

Enfin, vous avez peut-être entendu du DMP (dossier médical partagé). C'est un fichier informatique qui est alimenté par la sécurité sociale, et par les professionnels de santé qui y adhèrent, ce qui est parfois pas évident. Son avantage est indéniable : que vous trouviez dans les PO ou en France et DOM/TOM dans un autre département, tous les hôpitaux qui pratiquent la médecine/chirurgie/obstétrique sont obligés d'y adhérer. Ainsi, en particulier les urgentistes ont accès à tout votre historique médical, ce qui peut éviter parfois des pertes de chance, voire des erreurs de diagnostic ou de prescription.

Mais encore plus utile et facile d'accès, vous pouvez donner votre autorisation à votre pharmacien pour alimenter le DP (dossier pharmaceutique national), dossier informatique centralisé, qui recueille vos prescriptions, où que vous soyez. Ainsi, si par exemple, vous participez au séjour dans l'Aveyron, un pharmacien de ce département aura accès à votre historique (à partir du moment naturellement où vous avez donné votre autorisation). Cela peut permettre d'éviter des surdosages, ou vous permettre de vous rappeler le nom de certains médicaments. Les services d'urgence y ont aussi accès (en principe..).

Aujourd'hui, la pratique du vélo, covid 19 aidant, est en forte augmentation. Outre le vélo "taf" pour aller travailler, le bike-picking (voyages au long cours), le gravel, viennent conforter les traditionnels vélos de route, et VTT. Les différents acteurs du monde du cyclisme en prennent acte, et s'adaptent.

Deux exemples d'actualité : la sortie du groupe Ekar de Campagnolo pour le gravel, et le modèle 2021 du VAE Gain d'Orbea qui intègre en particulier la sécurité du cycliste.

Le groupe Ekar de Campagnolo : un concurrent sérieux pour le système GRX de Shimano

Basé un système mono-plateau, ce groupe mécanique innove sur plusieurs points. Le plus important reste la roue libre de 13 pignons. Exemple pour le plus lourd : 410 grammes en 10-44 (10-11-12-13-14-15-17-19-22-26-32-39-44). 

Le mono-plateau est disponible en version : 38, 40 , 42, 44. Bref, de quoi passer partout. Ci-dessous sur un vélo Specialised S-Works.

Une présentation fouillée du groupe est présente sur le site Internet Top-vélo : https://www.topvelo.fr/campagnolo-ekar/   

ainsi qu'un essai tout aussi fouillé : https://www.topvelo.fr/le-groupe-campagnolo-ekar-a-lessai/

Le nouveau Orbea Gain version 2021 : meilleure intégration des câbleries et surtout des feux diurnes

Ces derniers sont une première par l'intégration des feux à l'arrière sur la vis de serrage du tube de selle, et à l'avant, sur le support du compteur spécial, compatible avec les principaux GPS du marché, et qui délivre aussi les éléments techniques du système électrique Mahle, ex ebike-motion.

Copiant le modèle Orca, élu vélo de l'année par le magazine "Le Cycle", la câblerie est désormais intégrée dans la potence.

Le vélo s'adapte aussi un peu plus au gravel, en adoptant des tubeless de 30 mm.

Lien du site Orbea ; https://www.orbea.com/fr-fr/ebikes/road/gain

Les pouvoirs publics et la prise en compte du phénomène vélo pour la sécurité des usagers :

Une campagne de presse vient de sortir : une bonne chose, car l'éducation cycliste pour beaucoup des nouveaux usagers est certainement à compléter.

Chers amis,

Cet article n’intéressera pas probablement tous ceux qui n'ont pas de problème de santé majeur, qui limitent fortement les capacités originelles de tout homme bien portant. En effet, même à un âge avancé, beaucoup de cyclos roulent sur des vélos dits "musculaires", sans assistance.

Quoique, l'avancée en âge peut aussi être un moment où l'envie de rester avec des copains plus jeunes, dans un groupe de bon niveau, soit plus forte. La semaine dernière, j'ai discuté au sommet du col de Brousse, avec un cyclo de 73 ans, de St-Géniès. C'était un ancien coureur de 1ère catégorie. Il chevauchait un VAE. Comme pour ma pratique, il ne mettait en route son assistance que sur les pentes les plus fortes. Cela lui avait permis ce jour là de rester dans un groupe de plusieurs jeunes trentenaires, affûtés comme des coureurs : cf. photo ci-dessous.

Mais pour la plupart des cas, les VAE sont un complément à des problèmes divers de santé et mettent à disposition du cyclo, les watts qui font défaut. Le plaisir de rouler ensemble dans un club, de ne pas être celui qu'on attend toujours au sommet d'un col, sont de puissantes motivations pour passer le pas, voire de reprendre une activité cycliste après de longs arrêts pour diverses raisons. D'ailleurs, Covid oblige, la vente des VAE connaît actuellement des progressions fulgurantes.

Mais pour la catégorie des vélos de route, une limite pour les dénivelés est souvent atteinte, car la puissance des batteries principales, désormais dissimulées dans le cadre, atteignent en général 250 W. Ainsi, en limitant l'assistance dans les pentes à plus de 6 %, il est possible d'atteindre un maximum de 2 000 mètres cumulés, valeur limite, qui impose une moyenne entre 18 et 19 km/h. Cette limite est vite atteinte dans un département de montagne comme le notre.

Les constructeurs de vélos l'ont vite compris. Cet article vous présente une batterie discrète en forme de bidon, du constructeur allemand de moteur électrique pour VAE, le fabricant Mahle, qui équipe les vélos de route, avec le moteur "ebike-motion" situé sur le moyeu arrière. 

Wilier, Orbea, Pinarello, Bianchi, Cannondale, Rocky Mountain, Bh, sont des marques qui ont adopté cette technique.

L'inconvénient, c'est que ça oblige à changer de vélo, ce qui peut être l'occasion de disposer des dernières avancées technologiques (freins à disque, couronnes jusqu'à 13 vitesses, cadres permettant de larges sections de pneus pour faire du gravel sur des chemins pas trop techniques, pneus tubeless, etc.).

Un lien d'un site marchand qui affiche plusieurs photos de cet accessoire :  https://www.kelvelo.com/pieces-accessoires-velo-electrique/51559-batterie-additionnelle-externe-orbea-gain-4055149038199.html

Ci-dessus, fixé sur le tube "de selle", photo prise dimanche 12 juillet au sommet du col de Jau, où j'ai attendu l'ACP, car j'étais parti plus tôt, en montant sans assistance, jusqu'à environ 3 km après Mosset. Cette batterie de fabrication Panasonic, pèse 1.3 kg, et se trouve en commande sur des sites autour de 429 €. il faut environ 4 h pour une recharge complète des deux batteries.

C'est un système intelligent : la batterie dénommée "Range Extender", alimente la batterie principale et fournit 210 W supplémentaires. Quand elle est vide, c'est la principale qui prend le relais. Il est ainsi possible de réaliser un cumul de 2 500 ou 2 600 m de dénivelés cumulés. C'est un ordre de grandeur, une équation qui peut varier selon : 

• le poids du cycliste, éventuellement appuyé par exemple, par un sac de type camelback (nécessaire de secours, kway, outils de base, alimentation, chambre de rechange, etc.). Un camelback peut atteindre 3 litres, donc 3 kg...
• le poids du vélo (avec la batterie)
• l'âge du capitaine..
• le dénivelé cumulé
• la distance.
• la météo (vent)

Pour mémoire, dans ce type de motorisation (ce système ou ceux à moteur central dans la boite de pédalier), il faut pédaler, et l'assistance se coupe au delà de 25 km/h. Ce n'est donc pas une mobylette. Je vous joins un lien d'un forum sur le sujet :  https://www.velo101.com/forum/voirsujet/vae-route--43013/

Lors de la sortie ACP sur le col de Jau, il me restait encore environ 40 % de ressource. C'est dire que j'aurai pu monter encore un col de moyenne catégorie, ou utiliser plus souvent l'assistance dans les 3 grands cols de la sortie.

Cela permet donc d'envisager sereinement des parcours de haute montagne, dans notre magnifique département, sans jouer à faire le "kéké" pour épater les potes.

Je reste à votre disposition pour tout renseignements complémentaires.

C'est pas une pratique ordinaire pour beaucoup de cyclotouristes, mais vu le prix de certains vélos, et les occasions de se le faire dérober (ex : pendant les pauses café), il n'est pas inintéressant de se pencher sur les solutions du marché.

Source journal Le Monde :   https://www.lemonde.fr/guides-d-achat/article/2018/06/30/les-meilleurs-antivols-pour-attacher-son-velo_5323670_5306571.html

Pour info, certains GPS récents introduisent une possibilité d'alarme via votre smartphone, dés lors qu'on déplace votre vélo.

André Le Goff

Vous pouvez lire cet article à cette adresse https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/data/4441/reader/reader.html#!preferred/1/package/4441/pub/6092/page/14

Hier au cours de notre sortie, nous avons parlé du vélo sans chaine. Voici une vidéo.

Frédéric

La revue Le Cycle l'évoque dans son numéro de février : à compter du 1er janvier 2021, le marquage antivol sera obligatoire pour le vélos neufs.

Le Cycle cite la solution Recobike (www.recobike.com). C'est un système breveté par un procédé de soudure chimique. Il doit être installé par un professionnel du cycle, par injection d'une résine pour souder l'identifiant au cadre. Sur le site, le propriétaire doit saisir les informations relatives à son vélo : marque, modèle, numéro de série. Cet enregistrement fait partie d'un registre national qui servira à la police, en cas de vol de retrouver le propriétaire, si le vélo est retrouvé.

En cas d'arrachage de l'identifiant, l'extérieur du marquage sera détruit, mais le numéro d'identification reste visible.

André Le Goff